Edito|Non classifié(e)
On se rassemble et on redonne. On s’adapte et on pivote.
Je me souviens précisément de ce que je faisais et où j’étais le 13 mars 2020: un long week-end de ski à Baie-St-Paul avec une amie. J’avais pris la journée off lundi le 16, mais évidemment mon agenda s’est rapidement rempli de rencontres pour gérer l’ingérable: orchestrer la fermeture partielle de la Maison Notman, mettre en place des mesures sanitaires sur le campus et se doter d’un protocole COVID-19. Comme pour tous les québécois.es, c’était le début d’une longue traversée en eaux troubles, dans un épais brouillard. Mais ça, personne ne le savait encore
On parle beaucoup du new normal post-pandémique. On se demande quelles habitudes ou règles resteront; pour le meilleur et pour le pire. J’ai été touchée par les rapprochements humains malgré la distance physique, par le resserrement des communautés autour de moi, par les beaux mouvements de solidarité, de compassion et de générosité dont j’ai été témoin.
On parle beaucoup du new normal post-pandémique. On se demande quelles habitudes ou règles resteront; pour le meilleur et pour le pire. J’ai été touchée par les rapprochements humains malgré la distance physique, par le resserrement des communautés autour de moi, par les beaux mouvements de solidarité, de compassion et de générosité dont j’ai été témoin.
J’ai aimé voir des petites entreprises adopter les nouvelles technologies ou pivoter pour s’adapter. Voir les québécois.es se tourner vers l’achat local faute d’approvisionnement international ou simplement pour aider les petites entreprises les plus durement touché.e.s. Aussi de constater qu’en 2021, les individus quittent leurs postes pour trouver un emploi non pas qui les rémunère mieux, mais qui satisfait leur désir d’avoir un impact sur la société.
Avec Techaide, c’est toujours un peu ça. On se rassemble et on redonne, on s’adapte et on pivote. À chaque année l’annonce des résultats de Centraide me prouve qu’il est possible d’avoir un impact concret lorsqu’on a un fort sentiment d’appartenance, lorsqu’on est ouverts et créatifs et lorsque notre désir est celui d’influencer et non de contrôler.
Deux ans après le début de la pandémie, le soleil se fraye un mince chemin à travers la brume et la houle ne fait plus tanguer le navire. Le pire de la tempête semble définitivement derrière nous, mais elle aura fait bien des dégâts au passage. Elle aura aussi permis à certaines industries de faire des profits records. C’est dans ce contexte et avec toujours plus d’ambition qu’en 2022, les bénévoles de Techaide se retrouveront pour continuer leur mission de répandre la culture de donner en retour.
Annie Devriese
Ambassadrice Techaide